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dentelles, d’où s’exhalaient de capiteuses senteurs !

Me débarrasser de mon costume, qui devenait grotesque dans ce décor féerique, fut l’affaire d’un instant.

L’adoré avait pensé à tout, et s’était procuré, à mon intention, une grande chemise de soie, ouverte entièrement sur le devant, et ornée au col, aux poignets, d’un coquillé de Valenciennes ! Les premiers baisers donnés et reçus, la visite de l’appartement faite en commun, nous nous élançâmes sur le vaste lit. Que de caresses ! que d’enivrements ! comment les dire ? comment les détailler ? Ma lèvre se colla sur sa lèvre, nos langues se mêlèrent, je l’aspirais, je le buvais, je sentais mes yeux se troubler, la folie me monter au cerveau ; je soulevai les jupes, je mis à nu ce byou d’amour, que tant de fois j’avais amoureusement sucé, et je l’en-