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![Les veillées d’un fouteur, 1832, Bandeau de début de chapitre](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1b/Les_veill%C3%A9es_d%E2%80%99un_fouteur%2C_1832_-_Bandeau-fl%C3%A8ches-droite.png/450px-Les_veill%C3%A9es_d%E2%80%99un_fouteur%2C_1832_-_Bandeau-fl%C3%A8ches-droite.png)
LA NUIT DES NOCES.
Air : Vive la Lithographie.
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Maman, faut que j’vous raconte
Comm’ mon mari s’est conduit,
Il m’a fait mourir de honte
Pendant la moitié d’là nuit :
En s’mettant au lit l’brutal
Saute sur moi comme sur un ch’val,
Il me dit en m’étouffant
Qu’il va me faire un enfant.
Maman, jugea d’la bêtise
De ce bougre d’polisson !
Qui me r’lève ma chemise,
Et m’prend le cul sans façon,