Page:Les veillées d’un fouteur, 1832.djvu/34

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Puis il m’empoigne les tétons,
Et veut me mordre les boutons,
La dessus j’lui fous un souflet
Qui l’étend sur le chevet
Pour mettre fin à ses caresses,
Je m’dépêche de tourner l’dos,
Mais j’sens qui me frotte sur les fesses
Quelque choses d’assez gros ;
Sur cet insolent paquet
Je lâche un vigoureux pet,
Mon mari tout étonné,
D’abord se bouche le nez,
Mais le malin dans sa rage
ha se tient pas pour battu,
Il dit qu’il faut qu’mon pucelage
Par Dieu d’amour soit vaincu.
Il m’allonge près du croupion
Une espèce d’cornichon,
Et m’dit en m’crévant l’anus
Qu’il agit au nom de Vénus,