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Moi, sans fard, sans enveloppe,
J’lui dis bougre de couillon,
Ta Venus est une saloppe.
Ton dieu d’amour un cochon,
S’voyant traiter de la sorte
Il dit qu’il s’est trompé de porte,
Et veut m’fourrer son outil
Dans un trou qu’j’ai sous le nombril.
Mais finis donc imbécile,
Sacré nom de dieu d’gredin,
Si tu ne me laisse pas tranquille,
J’vas pisser sur ton machin.
Loin d’mécouter il s’trémousse,
Au lieu d’réculer il pousse ;
J’ai beau gueuler et souffrir,
Il soutient qu’ça fait plaisir.
Mais, c’machin s’change en lavette
Grâce au pouvoir d’la vertu,
Et j’men tire quitte et nette
Avec un peu de col au cul,


S* …