Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

FOGG.

Les Indiens !

TOUS.

Les Indiens !

(Des coups de revolver éclatent tant du côté de Fogg que de celui des Indiens. Pendant ce temps, deux ou trois Paunies pillent le wagon de bagages et d’autres entourent les wagons. — Ils repoussent les Indiens qui entourent le wagon de voyageurs. Les Indiens s’éloignent lentement, mais d’autres apparaissent en rampant sous le wagon. Ouvrant alors la portière du compartiment où se trouvent les deux femmes, ils y pénètrent.)

AOUDA et NÉMÉA, dans le wagon.

Au secours !

(Les Indiens les bâillonnent et les entraînent du côté opposé à celui ou l’on se bat. On voit alors les autres Indiens revenir en scène en repoussant les autres voyageurs, qui faiblissent. En ce moment de grands coups de sifflet retentissent.)

PASSEPARTOUT, tout en luttant.

Courage !


Scène V

Les Mêmes, moins les Paunies et les deux femmes ; CONDUCTEUR, VOYAGEURS.
(Le train revient en scène à reculons et rejoint le wagon de Fogg.)
PASSEPARTOUT, déchargeant une dernière fois son revolver.

Hurrah !

LE CONDUCTEUR, accourant.

Ah ! les bandits ! Ils avaient détaché le dernier wagon ; mais j’ai entendu vos détonations.

FOGG.

Hâtons-nous de rejoindre nos compagnes ! (Il va vers le wagon et poussant un cri.) Ah ! disparues !

ARCHIBALD.

Disparues !

PASSEPARTOUT.

Ils les ont enlevées !

FOGG, u conducteur.

Monsieur, il faut absolument nous lancer à la poursuite des Indiens ! Ils ne peuvent être loin encore…