Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/214

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ARABELLE.

Bien… bien… Dites-moi, Glenarvan, pourquoi ne m’avoir pas prévenue que vous emmeniez un étranger, que vous aviez précisément logé dans la cabine voisine de la mienne !… ce qui est shocking ! (Montrant la cabine n°3.) Celle-là !

GLENARVAN.

Je ne comprends pas.

WILSON.

Un étranger dans cette cabine ?

ARABELLE.

Demandez à Rébecca !… c’est un homme horrible !

BOB.

Horrible ! c’est bien vrai !

GLENARVAN.

Quelque intrus sans doute !… Nous allons bien voir ! (Il se dirige vers la cabine n°3.)


Scène V

Les Mêmes, PAGANEL, puis ROBERT et MARY.
(Paganel parait en costume de voyage.)
PAGANEL, gaiement.

Ah ! ah ! les passagers sont réunis pour le déjeuner ! C’est heureux ! Mais ici, c’est comme à table d’hôte ! Chacun pour soi ! La meilleure place et les meilleurs morceaux. Eh ! eh !… (Il fait le tour de la table, afin de choisir sa place et s’approche d’Arabelle.)

ARABELLE, indignée.

Arrière ! monsieur, arrière !

PAGANEL, à part.

Oh ! la ronfleuse.

GLENARVAN, à Wilson.

Ah çà ! me direz-vous, capitaine ?…

PAGANEL.

Le capitaine…

WILSON.

Mais, milord, je ne sais… je ne comprends pas !…