Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/245

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AYRTON.

Milord, le Britannia. après avoir fait une heureuse traversée jusqu’au cap Horn, a éprouvé une rude tempête qui l’a à demi désemparé. Il a fallu fuir à travers le Pacifique jusqu’à la côte australienne. Là, un nouveau coup de vent, un cyclone, lui a causé les plus graves avaries, et il a été jeté sur les rochers, où il s’est totalement perdu.

PAGANEL.

Sur quelle partie de la côte australienne ?

AYRTON.

Sur la partie du sud, à deux cents milles de Melbourne. Plusieurs de nos malheureux compagnons ont péri dans le naufrage, mais le capitaine, son fils et moi, nous avons pu gagner la terre. Là, des Australiens, appartenant aux tribus errantes, nous ont faits prisonniers et nous ont entraînés jusqu’à l’embouchure du Murray.

DICK, bas à Forster.

Bravo ! C’est là qu’est notre bande !