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XVI
PRÉFACE

les jeunes Bardes qui surgissent de tous points de Breiz, et auxquels, avec un dévouement qui n’a d’égal que son bon cœur, il prodidigue ses encouragements et souvent plus encore ? … Plusieurs d’entre eux, grâces à lui, se sont fait un nom ; honneur donc au Barde de Rumengol et à celui qui, des rives lointaines du Blavet, lui adresse ces strophes :

Ho ! Telenn, Telenu Remengol,
Kanit c’hoaz, ha kanit d’ann lioll,
Kanit da iaouang ha da goz,
Kanit gwerz Iliz ma farroz !

Gant eur vouez skient ha dudiuz,
Gant eur vouez drant ha truezuz,
Kanit, kanit c’hoaz d’eur barz koz
Trugarez, meuleudi, bennoz [1] !

« Harpe de Rumengol, chantez encore, chantez toujours et à tous ; chantez aux jeunes gens, chantez aux vieillards, chantez le Gwerz de l’Eglise de ma Paroisse. — D’une voix retentissante et pleine de charme, d’une voix gaie et mélancolique ; chantez, chantez encore au vieux Barde, des remerciements, des louanges et des bénédictions ! »

  1. L’abbé Le Joncour, professeur au collège de Plouguernevel.