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Page:Lescure - Le Monde enchanté.djvu/426

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de souhaits et de bénédictions une reine faite comme Fleur d’Épine. »

Le récit de Serène ne fut pas plus tôt fini, que le calife s’étant embarrassé dans quelques compliments à Serène, et quelques excuses à Fleur d’Épine, on vint l’en dégager, en lui disant qu’on avait servi.

Le festin fut le plus superbe qu’on verra jamais ; mais il parut d’une ennuyeuse longueur à deux princes qui ne se repaissaient que de tendres regards.

Enfin, l’heure tant souhaitée arriva : le dieu de l’hymen alluma tous ses flambeaux pour éclairer Phénix à l’appartement de Luisante, où le calife leur donna le bonsoir ; et, dans celui qu’on avait préparé pour Fleur d’Épine, il ne tint qu’au plus fidèle de tous les amants d’être le plus heureux de tous les hommes.