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Page:Lescuyer - Les oiseaux dans les harmonies de la nature.djvu/124

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LES OISEAUX.

réchauffer la couche du malade et le berceau de l’enfant. Les plumes d’aigle, d’autruche et de colibri ont orné les têtes les plus fières et les plus gracieuses.

En somme, la plume, créée spécialement pour l’oiseau, est, sous beaucoup de rapports, une véritable merveille. Par l’éclat et la variété des couleurs, certains oiseaux sont les rivaux des fleurs et des diamants, et la richesse de ce coloris se retrouve dans leurs œufs. Merveille d’utilité, de langage et de beauté, organe du vol, image et emblème de la rapidité de la pensée et de la locomotion des âmes, le plumage de l’oiseau a dû être et a été particulièrement chargé de proclamer par l’admirable langage des formes et des couleurs le rôle supérieur de l’oiseau dans les harmonies de la nature, et d’attirer l’attention des hommes sur la protection qu’il mérite et sur l’amour et la reconnaissance qui sont dûs au Créateur.

A. — petites plumes.

À ce que nous avons dit des plumes en général et des petites plumes en particulier, par rapport à nos principes d’élimination, nous n’avons à ajouter que quelques chiffres ; mais, pour qu’on saisisse mieux leur importance relative, nous les placerons avec d’autres du même genre dans un tableau qui terminera le présent paragraphe.

B. — moyennes plumes.

Les plus grandes plumes des ailes et de la queue sont garnies en dessus et en dessous de moyennes