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Page:Lescuyer - Les oiseaux dans les harmonies de la nature.djvu/125

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DANS LES HARMONIES DE LA NATURE.

plumes qui entretiennent la chaleur à leur base. Plusieurs rangées qui recouvrent les ailes leur servent en même temps de contre-fort.

Une toute petite touffe est à l’avant de l’aileron pour protéger l’articulation de la troisième phalange de l’aile.

Une touffe beaucoup plus épaisse, composée selon les espèces, d’une, de deux ou de trois parties, couvre le vide qui existe entre l’aile et le corps

Toutes les moyennes plumes ne sont ainsi qu’un complément des grandes. Au tableau dont nous venons de parler, on trouvera des chiffres par lesquels elles se caractérisent.

C. — grandes plumes.

Toutes se superposent et se replient comme les lames d’un éventail, c’est-à-dire sans former le moindre des plis d’une voile distendue

D. — vitesse du vol.

Une question qui se pose naturellement à la fin de ce chapitre est celle-ci : Quelle est la vitesse du vol des oiseaux ? Quelques faits nous fourniront des éléments de réponse.

Un faucon de Henri II, s’étant emporté après une outarde canepetière, à Fontainebleau, fut pris le lendemain à Malte ; un autre faucon des Canaries, envoyé au duc de Lerme, revint d’Andalousie à l’île de Ténériffe en seize heures, ce qui fait un trajet de 250 lieues.