À la Barbade, les mouettes vont se promener en troupes à plus de 200 milles de distance[1].
Le 23 juillet 1872, des pigeons voyageurs amenés de Bruxelles à Lyon ont été lâchés à sept heures du matin dans le parc de l’Exposition universelle. Ils sont rentrés à leurs pigeonniers à cinq heures du soir. Ils ont donc mis dix heures pour faire le trajet de Lyon à Bruxelles.
La distance à vol d’oiseau entre ces deux villes est de 700 kilomètres.
En admettant que les pigeons aient toujours suivi la ligne droite, c’est-à-dire le plus court chemin entre Lyon et Bruxelles, ils ont donc fait à l’heure au moins 70 kilomètres, soit par seconde 19 mètres 44.
Des constatations que j’ai relatées dans mon architecture des nids, page 150, 151, 152, il résulte ce qui suit :
Au mois de juin, une hirondelle rustique a franchi, en une heure, 56 kilomètres ; et en chiffres ronds 600 kilomètres, dans sa journée de 21 heures 29 minutes.
Une autre hirondelle prise sur ses petits, portée et lâchée à 13.323 mètres, est revenue près d’eux en trois minutes.
Un roitelet fait en un jour de 15 à 20,000 déplacements.
J’extrais un passage d’une lettre qui m’a été adressée par un de mes jeunes amis, M. E. Joppé, actuellement sous-préfet de Pont-l’Évêque :
« 30 septembre à 3 heures 1/2 de l’après-midi,
- ↑ D’Orbigny, Histoire naturelle, 1re partie, t. IX, p. 24.