Ainsi que nous l’avons vu, les végétaux sont, fort heureusement pour nous, éliminés par des milliers d’espèces de petits animaux ; mais ceux-ci pouvaient devenir surabondants et nuisibles, et la plupart des oiseaux sont spécialement chargés de régulariser leur action.
Pour accomplir cette tâche, les oiseaux ont des aptitudes vraiment bien remarquables.
Le coucou peut se nourrir des chenilles les plus velues ; les chouettes, les ducs, les hérons avalent les mulots et les campagnols.
Ces diverses espèces ont l’estomac conformé de telle sorte qu’il leur est possible, en rejetant par le bec, et sous la forme d’une pelotte, les os, le poil et la plume des animaux mangés, de rendre leur digestion d’autant plus facile. Les harles rejettent également en pelottes les arêtes de leurs victimes.
Si les noctuelles et les petits mammifères se mettent en mouvement pendant la nuit, les engoulevents, les chouettes et les ducs les poursuivent et les atteignent. Le plus souvent les noctuelles, dans leurs retraites, et surtout leurs œufs, n’échappent pas à la recherche des oiseaux qui travaillent le jour.
Si les insectes et les petits animaux se tiennent sur