le sol, la plupart des oiseaux peuvent s’en emparer.
Les plus rapides des diptères ne se dérobent pas à l’hirondelle ; les insectes qui se réfugient dans les fourrés des buissons y rencontrent les fauvettes. Certains petits animaux se cachent-ils dans les fissures de l’écorce des arbres, ils y sont recherchés par les grimpeurs, tels que la sitelle torche-pot et le grimpereau ; s’introduisent-ils dans le bois mort, les pics vont les y chercher ; d’autres s’enfoncent-ils dans les terres facilement pénétrables, ils y sont atteints par les échassiers au long bec du genre de la bécasse ; sont-ils dans les terres plus dures et accessibles seulement aux taupes, beaucoup d’oiseaux se mettent en embuscade et attendent qu’ils se montrent, pour les attraper.
Il est des oiseaux qui les sentent, quand ils ne sont qu’à une petite profondeur, et qui les déterrent ; c’est ainsi que les corbeaux freux (corvus frugilegus), au printemps, détruisent les vers blancs du hanneton qui rongent la racine des jeunes blés ; d’autres, comme le vanneau, frappent du pied la terre, pour effrayer les petits animaux qui s’y trouvent et pour les happer au moment de leur sortie.
En cela le vanneau agit comme le pic qui frappe de son bec le bois dans lequel se logent les coléoptères xylophages dont il se nourrit. Le pic-vert enfonce sa langue longue et visqueuse dans une fourmilière et la retire quand elle est couverte de fourmis, qu’il s’empresse d’avaler. La huppe opère ses fouilles dans des excréments de toute espèce.
D’autres petits animaux habitent-ils les eaux et les herbages marécageux, ils ont affaire à quelques échassiers et à beaucoup de palmipèdes qui courent