plus les arbres, soit à cause de la nature du sol, soit parce que l’homme arrête leurs envahissements, forment des masses que l’on nomme bois et forêts et laissent ainsi des espaces également distincts aux plantes herbacées de la plaine et des eaux.
Ces groupes principaux de végétaux ont donné lieu à des groupes correspondants d’oiseaux ; c’est ainsi que nous avons les oiseaux spéciaux de la plaine, des bois, des eaux et des habitations.
Dans la plaine, c’est-à-dire sur le sol, qui n’est couvert ni d’eau, ni d’arbres, mais de plantes herbacées dont la plupart sont à basse tige, la tâche des éliminateurs est facile autant que possible ; aussi la plaine n’a-t-elle besoin que d’un nombre relativement restreint d’oiseaux, et de nos 287 espèces n’en a-t-elle que 34, dont 21 sédentaires et 13 de passage.
Mais, et par cela même que l’accès des plantes de la plaine est facile, des oiseaux des bois et des eaux peuvent aisément prêter leur concours aux oiseaux de la plaine. Ils devaient surtout intervenir, et ils interviennent quand, en raison de certains obstacles, les travailleurs de la plaine sont eux-mêmes empêchés.
Une trentaine d’espèces de granivores des bois sont même exclusivement chargés d’éliminer les graines sur les plantes à haute tige, et beaucoup d’oiseaux de marais et d’eau se transportent dans la plaine partout où l’eau tombe, court et stationne.
La régularisation des éliminations de la plaine comprend environ 20 industries principales.
Il y en a beaucoup plus dans les forêts, et cela se