Dans le bec d’un pic-vert qu’on venait de tuer, j’ai trouvé 52 œufs de fourmis, plus 76 de ces petits animaux.
Ainsi l’élimination des petits animaux est faite chaque jour par les oiseaux dans des proportions immenses. Si, par impossible, elle cessait, il en résulterait dans l’économie générale de la nature de grandes perturbations, d’autant plus que les oiseaux ne peuvent être suppléés, quand ils ont de grandes spécialités. Leur intervention en temps utile, et dans certains cas, a l’efficacité d’un secours qui arrive quand un incendie commence. Quelquefois des invasions d’insectes qui ne peuvent être arrêtées que par les épidémies, les influences extrêmes de la température et la famine, auraient pu être conjurées, si, au début de la multiplication anormale de ces insectes, il s’était trouvé assez d’oiseaux pour les décimer.
Si donc nous voulons seconder la nature et favoriser efficacement l’accroissement des richesses agricoles, il faut bien étudier le rôle de l’oiseau comme animalivore et proportionner au bien qu’il nous fait le respect que nous lui devons.
Si l’on étudie les plantes au point de vue du milieu dans lequel elles plongent leurs racines et de l’élévation de leurs tiges, on voit qu’elles sont essentiellement terrestres ou aquatiques, que les unes sont arborescentes et les autres herbacées, que ces dernières sont à basse ou à haute tige. De