l’élimination autour des maisons dans lesquelles et près desquelles sont accumulés certains produits de la terre et vers lesquelles accourent les petits animaux qui sont des éliminateurs de ces produits, comme le moineau domestique et la chouette effraie. Ces espèces d’oiseaux sont peu nombreuses ; mais c’est surtout près des eaux que l’on bâtit, on ne construit jamais sans former un jardin, sans faire des plantations d’arbres, et il s’ensuit bientôt que les habitations sont entourées d’oiseaux de plaine, de bois et d’eau.
Il est de principe que l’élimination ne doit pas être moins permanente que la production. Aussi, dans notre vallée, les oiseaux comme les insectes, les mammifères et les poissons appliquent-ils et proportionnent-ils constamment leurs éliminations à la variété et à l’abondance de la production.
Pour l’accomplissement et la régularisation de ce travail, nous avons des oiseaux sédentaires et des oiseaux étrangers qui, à certaines époques, viennent prendre part aux travaux des sédentaires.
Cette répartition des travailleurs ailés, si favorable à la production de notre vallée, n’est qu’une fraction ou partie de combinaison d’une répartition beaucoup plus générale et essentielle à la régularisation des éliminations dans l’Europe et dans l’Afrique.
En effet, en raison de son organisme, l’oiseau