CHAPITRE IV.
Les oiseaux sont destinés à nous fournir et, partout et toujours, ils ont fourni aux hommes des substances alimentaires, de la plume pour la literie, l’habillement et les parures.
C’est encore là un appoint de nos richesses et une dernière conséquence du grand principe de l’élimination.
Ce fait universel, parfaitement en rapport avec la nature et les exigences de nos besoins, est une base incontestable de nos droits.
Mais d’abord l’homme n’a pas le droit d’être cruel ; il doit, en tuant l’oiseau, diminuer, autant que possible, sa souffrance. Toute souffrance imposée inutilement à ce charmant animal est un acte de méchanceté, souvent le principe d’habitudes violentes et injustes, quelquefois l’apprentissage du crime : nous en trouvons des preuves dans les annales des cours d’assises.