la lutte que se livrent les milliers d’espèces minérales, végétales et animales qui, composent l’univers. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que ce n’est pas le statu quo perpétuel qui est la règle générale, comme les sciences paléontologiques nous le démontrent au clair, mais un changement graduel de toutes choses.
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« Agréez, mon cher Monsieur, mes meilleurs compliments et l’assurance de mon estime et de mon dévouement.
Sous le régime des lois existantes, le nombre des oiseaux a été en diminuant et celui des insectes en augmentant. Il s’en est suivi des réclamations de plus en plus pressantes et il est incontestable que la société française devait modifier sa législation pour sauvegarder les intérêts de l’agriculture.
Aussi, le Sénat est-il en ce moment saisi d’un projet de loi ayant pour objet d’empêcher l’envahissement des insectes et de multiplier les oiseaux.
Telle est la thèse que, dans son rapport, ses exposés et ses répliques aussi complets qu’éloquents, M. de la Sicotière a surtout plaidée les 12, 19 et 22 février dernier.
On ne peut trop méditer ses dernières paroles.
« Maintenant », dit-il, « qu’il me soit permis d’ajouter que, si l’opinion que je défends est appuyée par les autorités graves que je vous ai déjà énumérées, c’est aussi celle de toutes les sociétés savantes, d’un grand nombre de comices ; c’est l’opinion de