ceux que lui donneraient des pattes, et ainsi, sans l’embarras de ces appendices, il rampe même assez lestement quand il a un danger à éviter.
De ce qui précède il semble résulter ce qui suit :
La force de l’animal a été nécessitée en grande partie par les appareils de la locomotion.
Grâce à leur variété, l’animal se rend lentement ou vite partout où l’élimination est nécessaire, là où l’homme n’arrive qu’avec beaucoup de temps, de machines, et où il ne peut même pas pénétrer.
Les vers, comme des mineurs et des foreurs, creusent la terre, le bois, et rampent ainsi dans les solides.
D’autres animaux, comme les poissons, nagent dans les eaux.
La plupart rampent, marchent et sautent ou courent sur la terre.
Quelques-uns se posent, marchent et sautillent sur les arbres.
D’autres enfin ont le vol pour parcourir les airs.
Ainsi se trouvent indiqués leurs facilités particulières de déplacement et le lieu où chacun travaille habituellement et les régions assignées aux espèces.
Ces faits, d’autant plus importants que l’on peut les constater à la simple vue, permettent de faire des observations suivies, de surprendre les animaux à manger, d’en tuer de manière à savoir ce qu’ils ont dans l’estomac, et de déterminer ainsi quelle est la nature et l’importance des éliminations.
On découvre dans la première série des éliminateurs beaucoup de petits animaux à locomotion peu rapide, des annelés qui entrent dans la terre,