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pour atteindre les racines, et qui pénètrent dans le bois, les graines et les fruits ; des rampants, comme la limace et la chenille qui atteignent les feuilles à tous les étages ; des criquets qui sautent d’une branche à l’autre ; mais aussi des poissons, des quadrupèdes et des oiseaux.

Dans la deuxième série sont des animaux capables de faire des déplacements plus éloignés, plus répétés et plus rapides, afin de multiplier leurs explorations, et de saisir les végétalivores pour s’en nourrir. On y remarque beaucoup d’espèces d’oiseaux.

Une troisième série se compose d’animalivores destructeurs des plus gros insectes et d’autres animaux de moyenne taille. Enfin la quatrième comprend les meilleurs coureurs, les plus forts nageurs, les plus grands voiliers et particulièrement les aigles.

Comme on le voit, les oiseaux forment des groupes importants de la première série et surtout de la deuxième, de la troisième et de la quatrième.


§ 9. — DE L’HOMME COMME RÉGULATEUR DE L’ÉLIMINATION.


Quand la nature est restée livrée à elle-même et que l’homme n’est pas encore intervenu pour la modifier, les forces de la production et de l’élimination se combinent de telle sorte qu’elles donnent leurs plus remarquables produits.

Doit-on en conclure que l’homme n’aurait pas dû toucher à la nature primitive ? Assurément non. C’est pour lui un droit et même un devoir de la