en certains lieux ni buissons, ni arbres, ils y viennent, à l’époque du passage, ainsi que leurs congénères du Nord, accomplir une part de la tâche qui n’a pas été entreprise ou terminée en été.
Quand un terrain est mis en luzerne, les insectes s’y multiplient et aussitôt on y trouve des oiseaux et du gibier de plume et de poil. Naturellement les uns et les autres se répandent dans les champs rapprochés plutôt que dans ceux qui sont éloignés ; il faut se préoccuper de ces insectes quand, dans le voisinage, on a certaines cultures à pratiquer, de même que c’est là qu’il faut aller chasser, pour avoir des chances de réussite. Cette concordance des forces de la production et de l’élimination se fait avec une admirable simplicité ; car les augmentations des unes et des autres ont lieu, en général, par suite des mêmes causes, de la chaleur ou du froid intense ou modéré, prolongé, subit ou de courte durée, c’est-à-dire, de l’action solaire. Les animaux, en général, se propagent plus abondamment quand leur nourriture est copieuse.
Si l’on crée un parc, si l’on creuse un réservoir, les éliminateurs de gibier et de poisson se montrent bientôt en plus grand nombre. Qu’un étang soit pêché, alors des milliers de petits animaux qui se cachaient dans les eaux restent en évidence, aussitôt il arrive de tous les points de l’horizon des échassiers et des palmipèdes qui les dévorent jusqu’au dernier. Que des animaux meurent et se corrompent, les oiseaux de proie et les corbeaux viennent s’en repaître.
Ces exemples démontrent donc qu’il existe toujours une parfaite concordance entre les forces de