la production et celle de l’élimination, et que la puissance de la seconde se proportionne à la puissance de la première, de manière à pouvoir, selon les circonstances, la modérer ou l’activer.
Examinons un instant une autre hypothèse. Si les plantes ou les animaux à éliminer s’étaient trouvés en petite quantité et que leurs éliminateurs eussent été trop nombreux, ces derniers auraient été exposés à mourir de faim ; mais là encore, comme partout, nous pouvons admirer la sagesse du Créateur.
Ainsi que nous l’avons dit, il a été donné à chaque éliminateur de trouver sa nourriture dans plusieurs espèces, soit de végétaux, soit d’animaux ; par exemple, le moineau est à la fois granivore et insectivore, et de plus, il mange plusieurs espèces d’insectes et de graines. Il est même des oiseaux qui sont en quelque sorte omnivores. Il en résulte que, si un oiseau ne trouve pas sa nourriture de prédilection, il en cherche une autre ; il se jette naturellement sur celle de ces nourritures qui est la plus abondante, et il donne, ainsi que nous l’avons dit, à la destruction qu’il pratique, le véritable caractère d’une sage élimination.
Supposons encore que la nourriture ordinaire de tel ou tel éliminateur vienne à manquer dans le lieu qu’il a l’habitude de fréquenter, alors il ne s’y établit pas, il émigre, il passe sans stationner.
L’oiseau, guidé par de merveilleux instincts et disposant des moyens les plus variés et les plus