quelquefois à des milliers de lieues, des services qui, dans notre région, ne sont ni utiles ni possibles, et en même temps nous verrons sans cesse passer les oiseaux du Nord qui, pour les mêmes causes, opèrent la même évolution.
Ces migrations sont d’autant plus intéressantes qu’elles varient sensiblement d’époque et de durée, d’après la durée et l’intensité de l’hiver et selon que telles ou telles éliminations sont nécessaires sur certains points du globe. C’est ainsi que s’expliquent, par exemple, l’arrivée tardive des martinets et leur départ dès le mois de juillet.
La permanence des dangers d’une production excessive ou d’une décomposition organique trop lente devait également mettre en permanence les forces de l’élimination.
Aussi, pendant le printemps et l’été, les dangers d’une reproduction excessive se renouvelant sans cesse, on trouve chez les agents de l’élimination une stabilité proportionnelle.
Pendant cette période, les oiseaux se fixent sur les points de notre contrée où leur intervention est spécialement nécessaire.
Au printemps, époque principale de la reproduction, les oiseaux font un véritable domicile du nid qui est leur centre d’action ; quand les jeunes prennent leur envolée, les ressources de l’exploitation étant sensiblement diminuées, ils vont établir leur résidence dans le voisinage du domicile paternel et répartissent ainsi l’élimination sur les