produire autant qu’un hectare, qu’il plante à des distances déterminées des peupliers, des betteraves, des salades, etc.
Mais un écueil pour une plantation réduite à son minimum est que, par suite de circonstances extraordinaires qui, dans une certaine période de temps, arrivent infailliblement, l’opération peut manquer complétement.
Or, si Dieu avait procédé de la sorte, combien d’espèces n’auraient pas disparu depuis la création du monde !
Mais la puissance de reproduction qu’il a donnée aux végétaux et aux animaux est si grande que les espèces sont impérissables ; il n’y a guère que les espèces du dronte et du grand manchot, qui aient succombé sous l’acharnement aussi malfaisant qu’aveugle de l’homme.
Ordinairement seuls, les individus sont sacrifiés et seulement de manière qu’il ne reste sur la terre que ce qu’elle peut développer complétement.
Grâce à ces merveilleuses combinaisons, sont assurés la perpétuelle reproduction des espèces et le complet développement de leurs produits.
De plus, les produits éliminés sont transformés en engrais, etc…
Quand donc l’homme ne vient pas rompre et bouleverser ces harmonies de la vie végétale et animale, il se produit toujours un équilibre parfait, entièrement profitable à nos plus grands intérêts.
« Nous en trouvons une preuve dans les pays encore peu habités », dit Gloger, « et qui, par cela même, sont peu ou point cultivés, de sorte que l’ordre primitif y subsiste encore, peu différent de