plus : une robe bleu sombre garnie de dentelles… Je la revêts à la hâte, mais par derrière il y a quelque chose qui ne va pas, je ne parviens pas à faire les boutons, finalement j’y renonce et je me contente de jeter sur mes épaules un châle rouge pour qu’on ne voie pas que le dos n’est pas boutonné ; ensuite je vole à sa rencontre sur le perron… Je suis toute tremblante, je ne me connais plus…
— Mon ducat d’or, mon émeraude, mon rubis ! m’écrié-je en lui passant mes bras autour du cou, et je tombe évanouie…
Quand je repris mes sens, j’étais couchée sur un divan dans ma chambre… je me demandais toujours si c’était en rêve ou en réalité que je l’avais embrassé. J’avais eu une syncope terrible. Je fus longtemps sans le voir ; continuellement je le faisais demander, mais il ne venait pas.
À la fin, il se montra.
— Tu m’as donc tout à fait abandonnée ? lui dis-je ; — tu ne te soucies plus de moi ?