Page:Lettre Chateaubriand AmableDeBaudus.pdf/1

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Monsieur,

votre aimable réponse du 1er octobre me confirme dans tout ce que M. de F. [Fontanes] m’avait dit de votre extrême politesse. Permettez-moi donc de vous renouveler mes vifs remerciements. C’est une circonstance bien heureuse et bien flatteuse pour moi que celle qui me fait correspondre avec un des plus beaux talents de la France, par le moyen d’un homme de votre mérite. Je confondrai souvent les lettres de l’ami et du correspondant, espérant que ce dernier voudra bien un jour m’admettre au rang du premier ; et certain que je suis de trouver dans les écrits de l’un et de l’autre, de l’indulgence pour moi, beaucoup de charme et de simplicité de cœur. Je suppose qu’étant des amis de M. de F. [Fontanes], la dernière expression ne vous