Page:Lettre Chateaubriand AmableDeBaudus.pdf/3

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sur 24, de mis au net ; et les 7 livres m’ont déjà coûté quatre ans. Encore sont-ils si imparfaits qu’ils ne pourraient soutenir l’impression. Malheureusement, les Natchez sont au nombre de ces ouvrages dont le maître a dit : « Il veut du temps, des soins. » Croyez, Monsieur, que si les livres en question n’étaient tout à fait indignes de votre journal, je m’empresserais de vous les offrir, trop honoré que je me trouverais d’occuper une petite place dans les feuilles d’un critique aussi éclairé du bon goût et de la raison que vous l’êtes.

Si le hasard faisait, Monsieur, que vous entendissiez parler de quelque place littéraire, qui ne demanderait que peu de travail et laissât beaucoup de loisir ; si surtout cette place me rapprochait de vous, pensez au solitaire anglais. Il espère bientôt recevoir de vos nouvelles et de celles du cher F. [Fontanes]. Il vous demande votre amitié et vous offre avec empressement la sienne. Ce serait pour lui un grand sujet de joie, si vous vouliez bien l’accepter. Oserais-je requérir aussi la permission de supprimer toutes ces cérémonies