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LETTRE SEPTIÈME

Désirée, rue du Bouloi, n°42, tournure de fille d’auberge, mais des chairs tellement dures, qu’à peine peut-on les pincer. Jolie figure et la bouche bien ornée.

Justine, surnommée la Cauchoise, rue de la Feuillade, n° 82, châtain clair, figure ronde, fraîche au possible, des tétons se soutenant d’eux-mêmes, ne paraissant guère avisée.

Sainte-Claire, rue de la Loi, Hôtel du Cercle, taille dégagée, peau satinée, physique agréable quoique marqué de petite vérole.

Emmérine, au Palais, Galerie vitrée, n° 25, tête à la romaine, blonde et de grands yeux noirs, peau d’albâtre, un peu mollasse, mais il serait à désirer que toutes les femmes lui ressemblassent.

La paysanne, ou la belle blonde, Galerie du Lycée, n° 116 ; tous les fouailleurs connaissent cette fille. Elle a été d’une extrême fraîcheur, mais elle a tant rôti le balai que bientôt on ne parlera d’elle que par réminiscence. C’est peut-être la seule des putains, malgré qu’elle soit la bêtise personnifiée, qui ait eu le bon esprit d’amasser dans son printemps de quoi vivre à l’aise lorsque l’hiver des ans lui donnera son congé de réforme ; on la dit assez riche.

Rosette, rue Favart, n° 62 ; brune, très-mince,