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Page:Lettres d’un Provençal à son épouse, 1867.djvu/64

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LETTRE HUITIÈME

La Gimblot, au Palais, no 17. Grande blonde, bien faite, tétons gros et fermes : son con est si étroit qu’il est impossible de la baiser ; je la crois barrée.

La Dormeuse, ainsi appelée à cause de son air nonchalant à faire des chalands : belle femme du reste. Elle loge en garni rue des Mousquetaires, à côté de la fontaine.

Lison, no 62, au Petit Carreau. Fille alerte, faisant bien son commerce ; le jour elle fréquente les Tuileries et Coblentz.

Rosalie, au Palais, no 62, tête superbe, belles dents, bouche vermeille, douze à treize ans et sans grande malice.

Dorothée, rouge, acariâtre, méchante par caractère et intéressée ; cuisses faites au tour et belles jambes, rue Transnonain, no 4.

Louisette, au Palais, no 18. C’est une petite pelotte de graisse.

Denise et sa sœur logent ensemble au Marais ; comme elles m’ont dit être tribades, je te les note en conséquence. Rue du Pont-aux-Choux, no 10.

Enfin, je n’en finirais pas si je te parlais des autres femmes qui assiègent les escaliers de ce théâtre ; ce sont les défectueuses qui se tiennent