trouver ces grandes occasions et ces grands dangers à courir pour moi : non, je ne vous devrai plus rien, que la seule ressource à laquelle vous m’avez arrachée.
LETTRE CLXVII
Ah ! s’il vous reste quelque bonté, plaignez-moi : je ne sais plus, je ne puis plus vous répondre ; mon corps et mon âme sont anéantis.
Mon bail, cassez-le ; achevez de me lier, tout ce qu’il vous plaira, cela m’est par delà l’indifférence. Ah ! mon Dieu ! je ne me connais plus.
LETTRE CLXVIII
Vous le voyez bien, je le savais bien, cependant ce qui y mettait un peu de doute, c’est que je vous avais dit de ne pas venir ; mais le moment vous a entraîné, et j’en suis bien aise : vous aurez eu du plaisir, et moi je ne me suis point ennuyée, et je n’ai pas eu le malaise de vous attendre ; ainsi je remarque, mais je ne me plains point. Je viens de voir quelqu’un qui avait été deux jours absent. Mon ami, vous m’aimez bien, mais vous ne m’avez pas fait, ce matin, une des questions dont je viens d’être accablée : si j’avais eu