Aller au contenu

Page:Lettres inédites de Marc Aurèle et de Fronton, tome 1, 1830.djvu/346

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

3. — C’est Heindorf qui a rempli ainsi cette lacune : Desiderio quodam dicendi quæ distuleram senatu frequentiore executus sum.

4. — Eumène in Panegyr., c. 14, cite ce panégyrique d’Antonin par Fronton : Fronto quum belli in Britannia confecti laudem Antonino principi daret, quamris ille in ipso urbis palatio residens gerendi ejus mandasset auspicium, veluti longæ navis gubernaculis præsidentem totius velificationis et cursus gloriam meruisse testatus est. On trouve dans une lettre de Fronton ad M. Cæsarem, page 113, deux courts passages de ce panégyrique, qui n’était peut-être que le discours que Fronton, nommé consul, prononça, à l’exemple de Pline, pour remercier l’empereur.

5. — Il est question de cette lettre au livre II ad M. Cæsarem : Quum domini ad te epistulam mitterem tam benignam, dit Marc Aurèle à Fronton.

6. — Ici, comme dans la lettre précédente, la première écriture du MS. est tellement effacée, qu’il est impossible de déchiffrer la plupart des mots. Je voulais retrancher de cette édition tous les passages mutilés, inintelligibles ; mais d’après le conseil de plusieurs personnes, je me suis décidé à les conserver, et même à ne rien changer à l’orthographe ; cette édition reproduit fidèlement le MS. — Je crois, à l’aide des mots qui restent, comprendre le commencement de cette réponse d’Antonin. Après avoir remercié Fronton, Antonin, pour le remercier encore, ajoute : En vérité, je m’étonne que tu aies trouvé quelque chose de nouveau à dire sur moi ; c’est un sujet que lu as tant de fois remanié et rebattu

7. Salva sanitate, style sain et par cela même fort. Ci-