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Page:Leury - Histoire de Rouyn.djvu/127

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disputes et économiser les frais de voyage inutiles du bois au bureau d’enregistrement ; L’inclusion sur les cartes des cantons des noms de numéros de licence des terrains en possession ; La simplification des procédures légales d’aprés lesquelles toute dispute de terrain ou d’association pourrait être ajustée ; la facilité de se procurer toutes dâtes en relation avec n’importe quel terrain minier au Bureau d’enregistrement des mines dans le teritoire où est situé le terrain.

Depuis Mars 1937, les efforts de l’association se sont portés directement sur la révision des réglements des sécurités qui venaient en effet à ce moment dans Québec, Ontario et les Etats-Unis et qui retardaient les ventes minières. Pour commencer l’on se contenta d’objections, plus tard à chaque assemblée des Directeurs la question devint le point de concentration des discussions. ⁁Les Résolutions se suivirent auprès des autorités. Les délégations se succédérent dans la Capitale pour discuter les effets de ces réglements sur le ralentissement de ⁁la prospection et x du développement minier en général. Graduellement la question se resserra dans le traitement des stocks misés qui étaient devenus le principal actif des prospecteurs lorsqu’ils vendaient des terrains miniers à des compagnies miniéres. Ceci était tenu en dépôt presque indéfiniment avec le résultat que le prospecteur n’avait pas de capital pour continuer son travail et aucun encouragement pour essayer de prélever des fonds d’exploration vu le manque de sureté d’un retour immédiat.

Sur les plus importantes matiéres, un montant considérable de succés a gratifié les efforts de l’Association, dû en partie au travail incessant des Directeurs. Les droits des prosprecteurs sur les terres des colons ont été clarifiés à la satisfaction de tous ; une nouvelle législation de délimitation de terrains est maintenant à l’étude par le Gouvernement et, ce qui est le plus important, les restrictions les plus objectionnables regardant les stocks misés ont été enlevées.

Le status des prospecteurs n’est pas encore ce qu’il devrait être, mais l’Association va continuer à faire des représentations aux autorités.

Une fois par an, juste au moment de la fonte des glaces, les prospecteurs et leurs amis se réunissent à Rouyn pour un souper aux féves, aux gâteaux et à la biére. Des personnages éminents du Gouvernement et des Mines sont les Hôtes d’honneur et, généralement, des annonces importantes concernant l’industrie miniére y sont faites. C’est toujours un grand rassemblement où la prospection des jours passés et celle à venir sont les topiques habituels de la conversation.

Rouyn-Noranda est une communauté miniére différente des autres en ce que nombre de prospecteurs ynont fait leur résidence. Des groupes partent de là au printemps pour des différents points du Canada, du Nouveau Brunswick à Yellow-Knife, dans les Territoires du Nord-Ouest. C’est ainsi que L’Association des Prospecteurs du Nord-Ouest de Québec sont est restée un instrument utile pour une branche importante de l’industrie miniére et, si son influence continue à se faire sentir, il peut en résulter la solution de quelques-uns des problèmes nationaux.

M. Provencher a été réélu Président pour un troisiéme terme à l’assemblée de Mai 1939. Avec lui, au Bureau des Directeurs, ont été élus A. G. Morrison, Trésorier ; Noël R. Arthur, Secrétaire ; Arthur Séguin, A. M. Hastie, Ed. Lemire, F. W. Thompson, Marcel Dumulon, William Peacock et T. Nadon.