Le 1er Novembre 1933, les Dames de l’église N. D. de la Protection, de Noranda, organisèrent la sub-division de la Ligue des Femmes Catholiques du Canada, sous la présidence de Mme L. A. Greene, de Port-Arthur, représentant le Conseil National.
Les premiers Officiers élues pour l’année 1933 furent :
Mesdames | T. J. Mc Hanus, | Présidente, |
Wm. Boulley, | 1ére Vice-Présidente | |
A. St Germain | 2éme — do — | |
J. A. Raymond | 3éme — do — | |
A. Saunier | Secrétaire-archiviste | |
E. J. Kennedy | — do — correspondante | |
W. Mc Nevin | Trésoriére | |
Rév. Pére | J. A. Arsenault, | Chapelain. |
Il y eut trente huit membres à charte.
Le but et l’idéal de la C. W. L. sont parfaitement compris dans leur devise : « pour dieu et pour le canada. » Le service de Dieu est lié au service de la patrie, car ceux qui remplissent bien leurs devoirs envers Dieu sont les meilleurs citoyens de leur pays,
La C. W. L. fut fondée pour procurer à ses membres le moyen de prendre une part active dans les affaires d’intérêt concernant leur patrie et leur Sainte Mére, l’Eglise. Elle a reçu de Dieu d’abondantes bénédictions et peut être comparée au grain de sénevé devenu un arbre majestueux couvrant le Canada de ses branches, car elle est étabie dans trente deux diocèses et a six cents centres.
Comme force active la C. W. L. supporte l’Action Catholique. Son record est un long et louable effort, traçant le chemin dans les sociétés des femmes catholiques, s’occupant des cercles d’études et surtout du mouvement des retraites fermées, donnant une aide utile en général, en épousant la cause des Sœurs du Service, rendant possible l’organisation de ce grand ordre de Missionnaires Catholiques, et par là aidant à jeter les fondations de ce travail splendide des religieuses dans le champ social et missionnaire.
Pendant les dix neuf dernières années de l’établissement de la
Ligue comme organisation nationale, années qui ont renfermé des périodes
de grande dépression et de souffrances, le travail de la C. W. L
a été celui d’une organisation plus forte en nombre et en ressources.
Chaque membre a le droit d’être fiére de ce qui a été fait au point de vue national et local. Aujourd’hui plus que jamais il est nécessaire
que la Ligue, comme organisation, s’unisse les femmes catholiques
de la paroisse, du diocése et de la nation pour apporter leur
aide à l’Eglise et à l’Etat, ainsi que firent les Femmes de l’Évan-