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LES SPORTS

PLACçES comme des pierres éclatantes dans une chaîne qui est façonnée avec enchantement de superbes collines, de parcs naturels dans leur beauté primitive, de champs fertiles, de lacs éclatants, de riviéres d’argent, avec un beau et large lac qui sépare les deux villes, Rouyn et Noranda ont un attrait unique que l’on ne peut traduire.


Parc de Noranda et baignade au Lac Osisko.[1]


Aussi, ces deux villes sont-elles appelées, par leur position à devenir les terrains de jeu naturels par excellence et à attirer les visiteurs. La Nature a placé un lot généreux de ses dons à la disposition des personnes de ce district chaque hiver et, dés les premiers jours de Décembre jusque tard dans Mars, nombre peuvent jouir de ces opportunités pour une récréation saine.

Au sportif plein de cœur et de santé, en quête de sport vigoureux, à l’invalide à la recherche d’un atmosphére qui le ranime, à l’homme d’affaires épuisé et aux femmes désirant un environnement fortifiant, au connaisseur amateur de beauté, Rouyn et Noranda offrent les sommets de leurs montagnes, l’appât sans rival de joies en plein air, de vues superbes.

Leur population est composée de races différentes, viennent de places différentes et dans leur nombre se trouvent de nombreux sportifs, jadis étoiles dans les centres où ils résidaient.

Nous pouvons xxxxxxxxdiviser les sports en deux catégories : les sports d’été et les sports d’hiver.

Dans la premiére catégorie, Rouyn et Noranda sont assez bien représentés, eu égard au temps écoulé depuis la naissance de leurs équipes. Les jeux de balle au camp, de tennis, de ballon font honneur aux deux villes. Le terrain de Golfe est un des plus beaux de la région miniére. Le camp s’enorgueillit même d’une piste pour courses de chevaux, où chaque été, les concurrents des différentes parties du Témiscamingue Québécois et Ontarien viennent éprouver l’endurance de leurs bétes. Le canotage à rames ou à la voile devient un sport trés à la mode pour la jeunesse.


Ouverture de la saison de Golf.[2]
Hippodrome de Noranda en 1943.[3]


Les sports d’hiver, à part le gouret, le curling et le patinage, ne trouvent pas d’aussi enthousiastes partisans. Cependant, un renouveau semble s’annoncer, car, l’hiver dernier, nous avons eu le derby des chiens et le Carnaval d’hiver ; mais combien n’y aurait-il pas à faire ? La nature nous a doté d’un terrain tout à fait propice pour ces différents jeux. Prenons le ski, le skieur peut avoir une allure sûre ou piquante dans les limites des deux villes ; peut s’écarter plus loin pour plus d’action, lorsqu’il est devenu plus expert ; trouve des endroits pour tester son adresse et son endurance sur les nombreux milles à travers la montagne. Il y a aussi les courses en skis derriére une automobile ou derrière un traîneau tiré par un cheval, qui donnent les mêmes sensations que dans les descentes les plus abruptes, qui force à réfléchir vite et surtout à agir vite.

  1. Parc de Noranda et baignade au Lac Osisko, Inconnu, vers 1940, Fonds Comité du 50e anniversaire de Rouyn-Noranda, BAnQ de Rouyn-Noranda ; NdÉ.
  2. Ouverture de la saison au Club de Golf de Rouyn, Inconnu, 1949, Fonds Comité du 50e anniversaire de Rouyn-Noranda (J. O. Dubois), BAnQ de Rouyn-Noranda ; NdÉ.
  3. Hippodrome de Noranda, Inconnu, 1943, Rouyn-Noranda Old Timers (Nicole Bernier Caya) ; NdÉ.