Page:Leury - Histoire de Rouyn.djvu/40

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

vail du Rév. Père Curé était maintenant d’accroître l’harmonie entre les races formant la population de Noranda. Déjà, en mai 1935, une assemblée avait eu lieu au soubassement de l’église du « Conseil des Amitiés — Rouyn-Noranda », où, appelé à adresser la parole, le Pére Pelchat déclara que le but du Conseil était de promouvoir la bonne entente, l’harmonie et la compréhension parmi toutes les nationalités de ce district : « Quelle attitude avez-vous pris, Canadiens Français, envers ces peuples ? Une attitude contraire, je dirais. Ce sont des étrangers, ils ne parlent pas votre langue, ils occupent des positions que vous pourriez occupé, ont des coutumes différentes des vôtres, ne sont pas toujours respectueux de nos lois, de nos coutumes, de nos institutions, mais comme homme à homme, chrétien à chrétien, je dirai plus, catholique à catholique nous leur devons une attitude plus charitable. Cette région n’est-elle pas assez grande ni assez riche pour contenir plus que la présente population ? N’ont-ils pas droit au sol canadien, s’ils veulent se soumettre à nos lois ? Vous me direz qu’il y a du communisme parmi eux. Mais, n’est-ce pas un peu notre faute ? Pendant que les agents du communisme les travaillaient, avons-nous pris intérêt à eux et ne les avons-nous pas ostracisés ? Le Conseil les rapproche de nous et sera un agent d’anticommunisme. Tout homme et tout peuple ont des