Page:Leury - Histoire de Rouyn.djvu/78

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Nous ne saurions douter de la grande préoccupation que se sont imposée Messieurs les Commissaires pour donner aux contribuables ainsi qu’aux membres du personnel enseignant et aux enfants, sous le rapport matériel, le maximum de satisfaction.

Ainsi, dans une atmosphère des plus favorables, sous la tutelle d’instituteurs et d’institutrices laiques et religieuses, choisis avec soin, nous voyons, plus de cinq cents enfants de langue française, de langue anglaise et de langue étrangère vivant comme une grande famille, dans un esprit de concorde qui pourrait susciter l’envie de nombres de municipalités scolaires.

En feuilletant les registres scolaires, nous constatons que l’élément canadien-français est en majorité. Nous trouvons environ 275 élèves de langue française ; répartis dans huit salles de classe. Huit classes sont aussi réservées aux élèves de langue anglaise et de langue étrangère qui suivent le cours anglais. Les classes vont de la première année à la neuvième année française et anglaise et tous les élèves suivent le cours d’études tel que prescrit par les autorités du Département de l’Instruction publique.

Pour rendre l’enseignement plus complet et plus pratique, on a établi en 1937, un cours commercial pour les élèves des classes supérieures. En plus des sujets au programme, on donne à ces élèves des cours spéciaux de sténographie, de dactylographie et de comptabilité. D’année en année, les autorités scolaires s’efforcent de pourvoir aux besoins de notre population étudiante en vue de faire de nos enfants des citoyens dont l’éducation sera à l’honneur de notre province.

Si, commissaires et instituteurs accordent la part due au développement de l’intelligence de nos élèves, ils font aussi une part à leur développement physique. Ils n’ont rien sacrifié pour l’aménagement des salles de jeux, Aussi, à chaque jour, durant la récréation et après la classe, nous pouvons assister à quelques joutes de gouret, de balle-au-panier, ou de badminton sous la surveillance des instituteurs.

Pour toutes les raisons ci-haut mentionnées, la ville de Noranda peut être fière de ses écoles catholiques et les lecteurs de cet ouvrage qui veulent se convaincre de leur supériorité sont invités à les visiter au cours de leurs randonnées dans le nord-ouest de notre belle et grande province de Québec.