Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/235

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bat comme une horloge. Il y a une espèce de brouillard devant ses yeux. C’est comme si une foule de vieilles choses qui dormaient dans sa tête se levaient autour de lui comme des fumées…

Le monsieur saute en bas du wagon, s’empare de Trott, le soulève de terre comme une plume. Une barbe piquante lui écorche plusieurs fois la figure. Comme c’est bon ! Une voix lui parle. Il ne répond pas. Il a oublié les belles phrases qu’il voulait dire. D’autres bras l’enlèvent. Une peau plus douce se frotte contre la sienne. Maman rit et pleure à la fois. Enfin on le repose à terre. Il est un peu étouffé et bousculé par les gens qui vont et qui viennent. On passe devant l’employé qui demande les billets. La gare est traversée. Et sans savoir trop comment, Trott se trouve che-