Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/236

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minant sur la route de la maison entre son papa et sa maman, qui lui donnent chacun une main.

C’est donc vrai. Ce n’est pas un rêve. Tous les quarts d’heure sont passés. Et papa est arrivé. Tout cela paraît très invraisemblable à Trott. Il est très intimidé. Il ne parle que par monosyllabes et ose à peine, de temps en temps, hasarder un œil vers le visage de papa qui le regarde en souriant. Mais il boit toutes ses paroles et serre très fort sa grande main dans la sienne. Et, quand on arrive à la maison, Trott se demande comment il a fait pour se passer si longtemps de son cher papa.

Maman s’occupe de faire déballer les bagages. Papa s’assied dans un fauteuil et prend Trott sur ses genoux. Maintenant Trott est devenu tout à fait brave. Et il