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CONCLUSION


I

Au mois d’août 1800, Hardenberg semble toucher à la réalisation de ses vœux les plus chers. Il va fonder son foyer. Il est à la veille d’obtenir un poste avantageux dans l’administration des salines. Et il pousse les préparatifs de son mariage avec Julie Charpentier. Quand brusquement les symptômes de la tuberculose se font plus menaçants. Il est pris de crachements de sang. Cette première crise est assez vite arrêtée et il peut se présenter au cours de l’automne chez sa fiancée à Freiberg. Mais de nouveaux accès ne tardent pas à se produire. Il se rend à Dresde pour se mettre entre les mains du médecin de cette ville. C’est en vain : le mal désormais ne peu plus être enrayé. Il s’aggrave progressivement, provoquant des crachements de sang accompagnés de douloureuses angoisses que Novalis se reproche comme d’inutiles faiblesses et dont il s’efforce de se déshabituer. La menace de la mort plane sur lui, toujours plus imminente.