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BIBLIOGRAPHIE

Hymnen an die Nacht (Hymnes à la Nuit) dans l’Athenœum, tome III, 1800[1].

An Tieck (À Tieck), Bergmanns Leben (La vie du mineur). Lob des Weins (Éloge du vin), Geistliche Lieder (Cantiques spirituels), dans Musenalmanach für das Jahr 1802, Tübingen 1802.

2) Œuvres complètes de Novalis (en allemand). — Elles ont été publiées après la mort du poète en deux parties, par les soins de Tieck et de Frédéric Schlegel (Berlin, 1802) et rééditées ensuite à diverses reprises (1805, 1815, 1826, 1837) sans changements essentiels. Une troisième partie est publiée un peu plus tard par Tieck, aidé de E. von Bulow (Berlin, 1846).

Parmi les éditions modernes, deux présentent une importance particulière. Heilborn a publié une édition critique (Leipzig 1901), qui repose sur une collation nouvelle des manuscrits du poète, présente les Fragments de Novalis sous une forme plus complète et plus exacte que les éditions précédentes, et s’efforce de déterminer leur chronologie. Elle a été l’objet de critiques très vives de la part de Minor (Anzeiger für deutsches Altertum, t. 28, p. 82 ss.) et ne paraît pas,

  1. Les Hymnes à la Nuit tels que les apporte l’Athenæum de 1800 sont écrits en prose rythmée entremêlée de vers libres et de strophes rimées. Heilborn a publié dans son édition critique une rédaction presque entièrement en vers libres qui est certainement antérieure à la version de l’Athenæum (elle date de 1799 environ) et représente le premier « état » que nous possédions des Hymnes. Cette rédaction en vers libres peut d’ailleurs elle-même être la transcription de fragments antérieurement composés, datant de la période qui suivit immédiatement la mort de Sophie.