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BIBLIOGRAPHIE

en effet, mériter une confiance absolue. Après lui, Minor à son tour nous a donné une édition critique, (Iéna, 1907) disposée d’après d’autres principes, reposant sur une lecture originale des papiers posthunes et qui semble reproduire d’une façon plus minutieuse que celle de Heilborn, la leçon des manuscrits. Havenstein dans un travail récent (Palœstra, LXXXIV, Berlin 1909), propose une classification chronologique nouvelle des papiers de Novalis et aboutit à des résultats fort différents de ceux de Heilborn.

3) Traductions. — Les principales œuvres de Novalis ont été traduites soit par Maeterlink (Les Disciples à Saïs et les Fragments, Bruxelles 1895), soit par G. Polti et P. Morisse (Henri d’Ofterdingen, Paris 1908).

4) Documents biographiques et Lettres. — Les renseignements les plus importants que nous possédions sur la vie de Novalis nous sont fournis par les journaux rédigés par le poète à divers moments de sa vie et que l’on trouve dans les Œuvres de Novalis (Minor, t. II, p. 49 ss.), par les préfaces de Tieck aux diverses éditions des Œuvres et par la notice nécrologique sur Novalis rédigée en 1802 par le bailli Just (reproduites dans Minor, t. I, p. III ss. et LVII ss.), par la famille du poète (Fr. v. Hardenberg. Eine Nachlese aus den Quellen des Familienarchivs, Gotha 1883), par Heilborn dans sa biographie de Novalis (Berlin, 1901) ou dans un article récent de la Deutsche Rundschau (mai 1911).

La correspondance de Novalis est malheureusement très dispersée. Le recueil le plus important est celui de Raich (Novalis Briefwechsel mit F. und A. W., Charlotte n. Caroline Schlegel, Mainz 1880). On con-