sultera aussi les correspondances de Tieck (Breslau 1864), de Schlaiermacher (Berlin 1858-63), des frères Schlegel (Berlin 1890), etc.
5) Études diverses. — On lira avec fruit aujourd’hui encore l’essai consacré à Novalis par Dilthey (dans les Preussische Jahrbücher de 1865 et dans Das Erlebnis und die Dichtung, Leipzig 1906) et par Haym (Die Romantische Schule, Berlin 1870), qui inaugurent en Allemagne l’étude impartiale et méthodique de la personnalité et de l’œuvre de Hardenberg. La brillante monographie de Heilborn (Berlin 1901), qui fait état pour la première fois de documents jusque là inédits, renouvelle en partie la biographie du poète et dissipe définitivement la légende romantique. L’excellente et substantielle thèse de doctorat de Spenlé (Paris 1903) est aujourd’hui encore le travail le plus complet que nous possédions sur la vie et l’œuvre de Novalis et présente une interprétation originale et ingénieuse de sa personnalité et de sa doctrine. Je ne saurais recommander un guide plus sûr et plus agréable au lecteur curieux de pénétrer plus avant dans le dédale complexe de la pensée de Novalis. La présente étude lui doit beaucoup non seulement au point de vue du fond, mais aussi au point de vue de la forme. Je n’ai pas hésité à faire plus d’un emprunt, parfois textuel, aux excellentes traductions de Novalis dont Spenlé a émaillé son travail. Inutile d’ajouter que, pour ce qui est du sens, j’en revendique la pleine responsabilité. Mais puisque j’ai dû renoncer le plus souvent en raison du caractère de cette étude, à indiquer en note ce qui, dans les idées que je développais, appartenait à mes devanciers, je tiens à rendre pleinement hommage, ici du moins, à l’un des