XVIII. La Civette proprement dite. Viverra civetta.
Queue tachée en deſſus, brune vers ſon ſommet[1], crinière d’un brun marron[2] ; dos taché de cendré & de brun.
Schreb. Saeugth. III. p. 418. t. CXI. Briſſ. quad p. 186. Belon obſ. 208. f. p. 109. Cluſ. cur. poſt. p. 57. Geſn. quad. p. 836. Aldrov. dig. p. 342. Olear gottorf. Kunſtkam. p. 7. t. 6. f. 3. Buff. hiſt nat. IX. p. 299. pl. 34.
Elle habite en Éthiopie, en Guinée, au Congo, au Cap de bonne Eſpérance.
Son port reſſemble à celui du chat ; la forme de ſa tête approche davantage de celle de la mangouſte ; grande tache (noire) au deſſous des yeux (& ſur les joues) ; des taches brun marron ſur le dos (& les côtés du corps), nombreuſes, arrondies & anguleuſes, & qui forment des rayes ſur les cuiſſes. Jambes d’un brun noir. Six dents molaires à chaque côté des mâchoires.
XIX. Le Zibet. Viverra zibetha.
Queue annelée, dos rayé & comme ondulé de cendré & de noir.
Schreb. Saeugth. 3. p. 420. t. 112. Geſn. quad. p. 837. Aldr. dig. p. 343. Raj. quad. p. 178. act. Paris. 1731. p. 443. Buff. hiſt. nat. IX. p. 299. pl. 31.
Il habite en Arabie, au Malabar, à Siam & aux Îles Philippines. Il eſt féroce, difficile à dompter ; on peut cependant l’apprivoiſer, mais il retourne aiſément à ſa première férocité. Irrité, il releve les poils de ſon dos, & mord en ſe défendant. Il ſe nourrit de petits quadrupèdes, d’oiſeaux, de poiſſons,