Pall. gl. p. 354. Forſter act. angl. 62. p. 379. Penn. hiſt. p. 418. n. 282.
Il habite dans l’Amérique ſeptentrionale près du Golfe St. Jacques & le fleuve Severn. Il eſt à peine plus grand que l’écureuil commun. Poils aſſez longs, d’un noir cendré à leur baſe, d’un rouge brun à leur ſommet. Peau étendue comme dans le précédent.
XXVI. Le Sapan. Sciurus volans.
Peau des côtés très-étendue ; queue arrondie.[1]
Schreb. Saeugth. 4. p. 813. t. 223. Faun. ſuec. 2. p. 13. n. 38. muſ. ad. fr. 1. p. 8. Briſſ. quad. p. 157. n. 12. & p. 159. n. 13. Rzacz. auct. p. 316. Klein act. angl. 1733. t. 35. f. 1. Seb. muſ. 1. p. 67. t. 41. f. 3. Pall. gl. p. 355. Klein quad. p. 24. Geſn. quad. p. 743. Duvernoi comm. Petrop. 5. p. 218. Buff. hiſt. nat. X. p. 95. Penn. quad. p. 293. n. 221.
Il habite dans les bois de Bouleaux en Sibérie ; moins fréquemment en Lapponie, en Livonie, en Pologne ; il vit ſolitaire, excepté au tems du rut ; il ſe nourrit des bourgeons, & des jeunes pouſſes du bouleau, mais ſurtout de leurs chatons ; ſe cache durant le jour ; cependant en hiver, lorſque le tems eſt doux, il ſort de ſon nid qui eſt conſtitué de mouſſe & placé dans le creux des arbres. Au moyen de la membrane étendue de ſes côtés, il s’élance (du ſommet d’un arbre dans le milieu d’un autre) juſqu’à plus de vingt verges de diſtance. Il ſifle ; mord vivement & ne s’apprivoiſe guère. La femelle met bas au mois de Mai deux ou trois, rarement quatre petits.
Il diffère du polatouche par ſa taille qui eſt d’un tiers plus grande, par ſa couleur qui ne tire pas ſur le jaune, mais qui eſt d’un beau gris blanchâtre en deſſus, & très blanche en deſſous, ainſi que par celle de ſa queue, qui eſt à peine nuan-
- ↑ Les jeunes ſapans ont la queue cylindrique, mais ceux qui ſont adultes l’ont large & en quelque ſorte applatie, parce que les poils s’écartent des deux côtés comme dans l’écureuil. Enc. méth. ſyſt. anat. des anim.