IV. Le Renne. Cervus tarandus.
Cornes branchues, recourbées, rondes ; à ſommités palmées.
Faun. ſuec. 41. Amœn. acad. 4. p. 144. t. 1. Muſ. ad. fr. 1. p. 11. Schreb. Saeugth. V. t. 248. A. B. C. C. Plin. hiſt. nat. VIII. c. 34. Aldr. biſ. p. 859. f. p. 861. Jonſt. quad. p. 90. t. 37. Charlet. ex. p. 12. Scheff. Lap. p. 321. f. p. 327. Aelian. an. 2. c. 16. Geſn. quad. p. 950. Aldr. Biſ. p. 863. Jonſt. quad. t. 37. Muſ. Worm. p. 337. Scheff. Lap. p. 338. Charlet. exerc. p. 12. Klein quad. p. 23. t. 1. Raj. quad. p. 88. Olear. Muſ. 16. t. 10. f. 3. Buff. hiſt. nat. XII. p. 79. pl. 10. 11. 12. Penn. quad. p. 46. n. 36. t. 8. f. 1. Briſſ. regn. an. p. 92. n. 8. Geſn. Thierb. p. 206. 207. 208. 209. Gr. v. Mellin Schr. der berl. nartuf. Geſ. V. 1. n. 1.
Cornes rondes, couvertes de bas en haut d’une peau velue ; muſeau pileux (même dans cette partie qui d’ordinaire n’eſt qu’une peau nue & humide).
Briſſ. regn. an. p. 88. n. 4. Raj. quad. p. 90. Catesb. Carol. app. p. 28. Edw. av. 1. t. 51.
Cornes droites, ayant une branche unique à leur baſe, recourbée, en devant.
Briſſ. regn. an. p. 91. n. 6. Charlev. nouv. Fr. 3. p. 129. Dobbs Huds. p. 20. 22.
Le Renne habite les hautes montagnes les plus ſeptentrionales de l’Amérique, de l’Europe & de l’Aſie juſqu’au Kamſchatka & au Spitzberg, cependant auſſi dans la Ruſſie plus auſtrale, ainſi qu’en Sardaigne où il eſt plus petit de taille, & en Laponie. Pendant l’été il ſe tient ſur ces hauteurs, mais l’hiver il deſcend dans les plaines déſertes ; il en eſt chaſſé au printems par le couſin commun, l’œſtre & le taon du renne ; lorſqu’il court (ou même lorſqu’on lui cauſe quelque ſurpriſe ou crainte en le touchant) ſes membres font entendre un craquement ; il ſe nourrit du lichen de renne caché ſous