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POLYBE, LIV. XX.

la cour il n’avait pas son égal. Il avait le même crédit sous le fils. Il se l’était acquis par la fidélité avec laquelle il avait gouverné l’île de Cypre. Envoyé dans des temps délicats et difficiles pour la régir et en recevoir tous les revenus, non-seulement il la conserva au roi mineur, mais il y amassa des richesses considérables qu’il apporta au prince, après avoir laissé le gouvernement de l’île à Ptolémée de Mégalopolis. Il fut reçu à la cour avec de grands applaudissemens, et se rendit fort puissant dans la suite. Mais, plus avancé en âge, il s’abandonna aux plus affreux désordres. Ptolémée, fils d’Agésandre, déshonora sa vieillesse de la même manière, à en croire du moins la renommée. Quand l’occasion s’en présentera, nous ne manquerons pas de faire connaître les actions honteuses que ces sortes de gens, pendant qu’ils étaient en crédit et dans l’opulence, n’ont pas eu honte de commettre. (Dom Thuillier.)




FRAGMENS
DU

LIVRE DIX-NEUVIÈME.


I.


Polybe dit que les murailles de toutes les villes situées en deçà du fleuve Bétis, furent entièrement renversées en un seul jour par l’ordre de Caton. Ces villes étaient en fort grand nombre et remplies d’hommes habitués à la guerre. (Plutarchus in Catone majore.) Schweigh.




FRAGMENS
DU

LIVRE VINGTIÈME.


I.


Antiochus tient conseil avec Les Étoliens.


Ils choisirent trente personnes parmi les Apoclètes pour tenir conseil avec le roi..... Le roi ayant convoqué les Apoclètes, tint conseil avec eux sur les affaires présentes. (Suidas in Ἀπόκλητοι.) Schweigh.