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nous abattait sur la route et les bourgeois applaudissaient. »

TREIZIÈME TRIBUNE. — « Sortez ! Nous sommes les prisonniers massacrés à Satory. On nous faisait coucher dans la boue, sous la pluie, et à travers les trous des murs, la nuit, les mitrailleuses crachaient sur nous. »

QUATORZIÈME TRIBUNE. — « Sortez ! Nous sommes les prisonniers envoyés aux pontons dans les wagons à bestiaux. Quand nous cherchions un peu d’air, les gendarmes nous tiraient par les ouvertures et ils nous ont tués. »

QUINZIÈME TRIBUNE. — « Sortez ! Nous avons été fusillés sur les pontons, à travers nos cages à clairevoie. »

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« Et de toutes les tribunes les malédictions éclatent à la fois, et des hauteurs de la salle, les voix se précipitent, criant :

« Sortez ! Sortez ! Nous sommes les fusillés du Parc Monceaux, du Châtelet, de l’Ecole Polytechnique, du Panthéon, de l’Elysée, du clos St-Laurent, de La Villette, de Belleville, de la Bastille, de Vincennes, de Bicêtre, de Montrouge. »

Bientôt, les cris se confondent dans une seule et