Page:Liszt - F. Chopin, 1879.djvu/291

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VIII.

Depuis 1840, la santé de Chopin, à travers des alternatives diverses, déclina constamment. Les semaines qu’il passait tous les étés chez MmeSand, à sa campagne de Nohant, formèrent, durant quelques années, ses meilleurs momens, malgré les cruelles impressions qui succédaient pour lui au temps exceptionnel de leur voyage en Espagne.

Les contacts d’un auteur avec les représentons de la publicité et ses exécutans dramatiques, acteurs et actrices, comme avec ceux qu’il distingue à cause de leurs mérites ou parce qu’ils lui plaisent ; le croisement des incidens, le coup et le contre-coup des engouemens et des froissemens qui en naissent, lui étaient naturellement odieux. Il chercha longtemps à y échapper en fermant les yeux, eu prenant le parti de ne rien voir. Il survint pourtant tels faits, tels dénouemens qui, en choquant par trop ses délicatesses, en révoltant par trop ses habitudes de commc-U-faut moral et social, finirent par lui rendre sa présence à Nohant impossible, quoiqu’il semblât d’abord y avoir