Page:Livre de prières, 1852.djvu/168

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CHANT VIII.


Que toute créature chante le Dieu qui descendit dans la fournaise ardente, où avaient été jetés les jeunes Hébreux, et qui changea la flamme en une rosée ; chantez-le comme votre Maître souverain, et glorifiez-le dans tous les siècles.

Je vous en supplie, ô Jésus mon Sauveur, délivrez-moi du fardeau de mes péchés, comme vous en avez délivré la femme pécheresse, et que mon âme soit purifiée de ses souillures.

Courbé sous le joug des convoitises de la chair, je me suis rendu semblable à l’animal qui n’a aucune intelligence, mais j’ai recours à vous, ô mon Sauveur, pour être rétabli dans l’usage de ma raison et dans le rang dont je suis déchu. Tombé au pouvoir de l’ennemi de mon âme, je suis dépouillé de la robe, que pour moi votre grâce avait tissée ; je suis brisé et couvert de plaies, mais vous, dont la bonté est sans